Pour tout supporter du RCT, Thierry Louvet est une partie de l’âme du club. Joueur, il a fait partie de la grande équipe du RCT des années 90, deux fois vainqueur du bouclier de Brennus, le championnat de France de Rugby. Volontaire, toujours prêt à partir au combat et animé de ce refus de la défaite qui caractérise les champions, ce toulonnais de naissance gagne le respect et l’affection des siens, ainsi que ce qui restera son surnom : «L’Indien de la Rade». Il y reviendra 10 ans plus tard, en tant qu’entraîneur cette fois, et là aussi avec succès puisque ramenant l’équipe en première division.
Nous intervenons, à travers le rugby, dans des pays comme Madagascar, le Sénégal ou la Colombie auprès d’associations qui s’occupent d’enfants défavorisés, nous apportons un soutien financier et matériel.
LES ENDROITS QUE TU FRÉQUENTES ?
La place du théâtre pour boire un verre en fin de soirée, le Churchill au Mourillon en début de soirée et le Havana pour sa belle terrasse.
TES MISES AU VERT ?
Quelques coins dans le Haut Var, Porquerolles et les Baux Rouges.
L’association Rugby French Flair a vu le jour en 2010. A l’initiative de cette création, quelques amis qui souhaitaient faire voyager les valeurs du Rugby et ses vertus sociales vers des enfants qui n’ont rien, ou si peu.
@rugbyfrenchflair
ALORS L’INDIEN, QUI ES-TU ? CE RUGBY QUI TE PASSIONE, COMMENT Y-ES-TU VENU ?
Pour me définir, je dirais que je suis un homme qui a eu la chance de naître à Toulon et qui n’aime pas beaucoup les codes imposés par notre société. Déjà tout petit je regardais les matchs avec mon père. J’aime le combat et je suis très clanique donc le rugby, sport de combat collectif, était fait pour moi.
Étant plutôt agité le rugby m’a permis de me canaliser. J’ai toujours considéré les stades de rugby comme des arènes et nous comme des gladiateurs. Vu mon caractère, cela aurait été compliqué de trouver un sport qui me fasse autant de bien. Le rugby est dans mes gênes, je suis né joueur de rugby.
ET L’APRÈS RUGBY ? TU ES RESTÉ À TOULON ? L’après rugby, c’est pour tout joueur un passage compliqué, qui s’apparente à une petite mort. Heureusement la famille, les amis et le boulot m’ont permis de passer cet écueil. Je bosse à la ville de Toulon et je fais partie d’une association humanitaire créée par des anciens joueurs de rugby de plusieurs clubs.