MAIS QUI ES-TU CHARLY BENNICI ?
Archi-peintre
Né en 1971 à Marseille, Charly Bennici vit et tra- vaille dans sa ville natale qu’il affectionne parti- culièrement. Il se passionne très tôt pour le des- sin, la peinture, et étudie l’architecture en même temps qu’il suit des cours aux Beaux-Arts. Sa peinture organisée grâce aux lignes de force du dessin de l’architecte, des lignes directrices volontairement accentuées, permettent de structurer la composition du tableau. Ces traits de construction, ces fuyantes de perspectives, ces lignes tranchantes noires, donnent toute la puissance à son travail. Ses expositions lui ont permis d’avoir une cotation dans le livre des peintres « Akoun » depuis 1997.
CRAYON, HUILE, ACRYLIQUE ?
Pendant 20 ans ce n’était que l’huile, mais aujourd’hui la peinture acrylique, qui a beaucoup évolué, correspond davantage à mon travail. De plus, j’ai toujours un carnet de croquis ainsi que des crayons quand je me déplace afin de pouvoir retranscrire immédiatement des paysages observés qui m’interpellent.
TON RESTAU ?
Pascal’s Kitchen à la Pointe Rouge.
UNE TERRASSE POUR L’APÉRO ?
Le Rowing Club : une vue magique à l’entrée du Vieux-Port.
TA PROCHAINE EXPO ?
Nicolas de Staël au Musée d’Art Moderne de Paris qui consacre une rétrospective jusqu’au 21 janvier 2024.
TON ACTU ?
Le Sm’art 2024 qui aura lieu au mois de mai à Aix-en-Provence et des préparatifs pour un salon d’Art en dehors de la région.
Exposition à l’agence Terrasse en Ville de Montolivet jusqu’au 31 janvier 2024.
D’OÙ VIENT TON INSPIRATION ?
L’inspiration est pour moi la retranscription de mon imaginaire. Je pense qu’elle vient aussi de mes émotions et de mes observations faites de la vie de tous les jours. Une architecture, un paysage, un objet peuvent provoquer en moi cette émotion ; puis mon inspiration s’active et m’aide alors à réaliser son interprétation pour en avoir « une trace ».
SI MARSEILLE ÉTAIT UN MOT ?
« Village », car Marseille est composée de plus d’une centaine de petits villages qui font que cette ville est si particulière et si attachante.
SI MARSEILLE ÉTAIT UNE COULEUR ?
Je dirais ocre, car les nuances sont infinies et que cette couleur est partout dans cette ville. Les premiers monuments en exemple sont Les forts (St Jean, St Nicolas...) et les façades “Pouillon” sur le Vieux-Port.
SI MARSEILLE ÉTAIT UNE CHANSON ?
“Le Sud” de Nino Ferrer.
SI MARSEILLE ÉTAIT UN ARCHITECTE ?
Henri-Jacques Espérandieu car il fut l’architecte de deux symboles importants de cette ville : Notre-Dame-de-la- Garde et le Palais Longchamp.
